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C’est quoi au juste le marketing relationnel?

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Suite à une discussion récente entre collègues à l’APCM, je me suis rendu compte à quel point la notion de marketing relationnel était mal comprise ici au Québec. Je ne serais pas surpris si c’était aussi le cas ailleurs dans le monde. Certains l’associent d’emblée au marketing par courriel – aux infolettres en l’occurrence. D’autres, plus particulièrement en France, associent l’expression au marketing de réseau ou marketing à paliers multiples.

Le marketing relationnel est une forme de marketing qui vise à établir, à maintenir et à valoriser des relations commerciales entre une entreprise et ses clients. Les gestionnaires marketing se préoccupent de la qualité, de la longévité, de la profondeur et de la valeur de la relation entre une entreprise et ses clients pris un à un. Cette forme de marketing est issue de la gestion de relation clientèle (GRC), communément appelée par son acronyme anglais CRM. Ici, on entend par CRM non pas les logiciels de gestion de la relation, mais bien les principes directeurs sur le plan marketing.

Marketing relationnel versus marketing transactionnel

On dit marketing relationnel, par opposition à marketing transactionnel puisque l’objectif n’est pas uniquement de vendre de façon ponctuelle des produits ou des services, mais également de fidéliser la clientèle et d’optimiser sa valeur.

En marketing transactionnel, les actions de communication marketing n’ont qu’un seul objectif: concrétiser une vente. C’est ce qu’on appelle communément du marketing direct. Fait à noter: au Québec, on associe étroitement l’expression marketing direct au publipostage. Pourtant, le publipostage n’est qu’un des médias ciblés couramment utilisés en marketing direct. En marketing transactionnel, on se soucie de maximiser le taux d’achat (de transformation), de réponse (de remontée), et de minimiser le coût par transaction.

En marketing relationnel, on se préoccupe de créer, de maintenir et de valoriser une relation commerciale avec les clients sur une longue période de temps. On ne réfléchit plus en terme d’actions ponctuelles ou en mode campagne, mais plutôt en mode cycle de vie. Dans cette optique, on cherche à faire migrer les clients le long d’un continuum, passant de l’état de prospect à client, d’occasionnel à assidu, de consommateur à ambassadeur.

Des médias ciblés qui permettent un dialogue

Dans les deux cas, les gestionnaires marketing utilisent les mêmes médias ciblés: courriel, médias sociaux, web, publipostage, télévente, texto, applications mobiles. Dans les deux cas, on cherche à identifier le client.

La principale différence se situe au niveau du rôle que vont jouer ces médias, ainsi que les contenus qui sont proposés par leur entremise. En marketing relationnel, on retrouve non seulement des communications promotionnelles visant à vendre, mais aussi des communications informatives (souvent sous forme d’infolettres, de clips vidéo, de guides) visant à relever la crédibilité de l’annonceur, à bâtir son capital de sympathie, à consolider sa relation avec les clients.

Ces communications peuvent également aider le client à mieux choisir le bon produit ou service en fonction de ses comportements, priorités, caractéristiques, etc. On peut aussi éduquer le client afin qu’il sache tirer le maximum du produit et mieux s’en servir afin de rehausser le taux de satisfaction face à ce dernier et à l’expérience client dans son ensemble.

Historiquement, une des principales caractéristiques du marketing relationnel était la notion de réponse. Avec la venue des médias sociaux et toute la transformation de l’interactivité qu’ils amènent, on parle maintenant davantage de dialogue. Aujourd’hui, le client peut échanger en temps réel avec l’annonceur sur la place publique, partager son appréciation ou sa désapprobation face à l’annonceur et influencer la perception et l’appréciation des membres de sa communauté.

Identifier, connaître et comprendre ses clients…

Par contre, en marketing relationnel, on cherche non seulement à identifier le client, mais également à le connaître et à le comprendre, sur le plan démographique parfois, mais surtout sur le plan comportemental. Cette connaissance repose sur l’analyse de son comportement d’achat (historique).

Lorsqu’on recrute de nouveaux clients et que, forcément on ne connaît pas leur comportement d’achat, on cherche alors à comprendre leur comportement média ainsi que leur intérêt pour la catégorie de produits ou services de l’annonceur.

…Et les fidéliser

La notion de fidélisation est indissociable du marketing relationnel. Cela dit, un programme de fidélisation, proposant des récompenses en échange d’une plus grande fidélité, n’est pas forcément obligatoire.

Bien sûr, les programmes de fidélisation sont créés dans le but de permettre l’identification des clients et la collecte des données comportementales. Mais si on connaît déjà nos clients et si on est déjà en mesure de suivre leur comportement d’achat, un tel programme n’est pas absolument nécessaire.

La fidélisation pourra s’effectuer grâce à la pertinence de la communication, la qualité de l’expérience client, la présence de l’annonceur aux moments opportuns.

Voilà donc en quelques mots, ma définition du marketing relationnel. Vous en avez une autre? Auriez-vous rajouté quelques précisions supplémentaires? N’hésitez-pas à me faire part de vos commentaires.

Quelques sources intéressantes:

http://www.ehow.com/facts_6867925_difference-between-relationship-marketing-crm.html

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